jeudi 16 octobre 2008

Australie lance une agence dédiée aux PME-PMI

Le groupe indépendant, présidé par Vincent Leclabart, mise sur «a comme André», une structure que va piloter le publicitaire André Gallier.
L'agence Australie ne conseille pas seulement à ses clients de continuer à investir en période de crise. Elle montre l'exemple. Son président, Vincent Leclabart, annonce la création d'une nouvelle structure baptisée «a comme André», dédiée à la communication des PME et PMI. Cette entité sera dotée de ses propres forces commerciales et créatives, mais s'appuiera sur les services administratifs et les capacités de production d'Australie.
A l'origine du projet, se trouve André Gallier, un publicitaire qui n'en est pas à sa première création d'agence ! Après avoir débuté chez CLM-BBDO, il lance Référence-Saatchi avec Alain Poiré en 1983. Il a dirigé également Peyrat & Associés, avant de créer Gallier & Associés, en 1990. Après 18 ans d'exercices, cette dernière a fermé ses portes au printemps. Une poignée de clients (Naturalia, BHS, Le Moniteur...) et de collaborateurs ont donc choisi de suivre André Gallier, au sein du groupe Autralie.
Autralie mise sur «a comme André» comme relais de croissance, dont la mission est de recruter des nouveaux clients parmi les PME-PMI. Une taille d'entreprises qui ne constitue plus une priorité pour Autralie, l'agence du CIC ou des centres E.Leclerc. En retour, «a comme André» trouvera chez Australie le renfort nécessaire à la gestion de comptes plus importants, face auxquels une petite entité isolée pourrait se retrouver démunie.

De toute évidence, André Gallier et Vincent Leclabart partagent un même esprit entreprenarial et une expérience en la matière sur laquelle ils fondent, tous deux, leur légitimité à conseiller d'autres entreprises. D'où cette conviction, solidement chevillée à leur pratique : «la communication est une affaire de patrons. «La vie de la marque est un enjeu crucial pour l'entreprise. Les décisions qui la concernent ne doivent pas être déléguées. Au contraire, elles doivent remonter au plus haut de l'entreprise, et ce, d'autant plus en période de tension financière comme aujourd'hui», souligne Vincent Leclabart.

LE FIGARO.FR

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